« QU’EST-CE QUE LE THEATRE ? », LE THEATRE VU PAR LE THEATRE DIJON BOURGOGNE

 Dans le cadre de la Journée du Management Culturel, le 12 Novembre à l’ESC Dijon, le Théâtre Dijon Bourgogne propose une réflexion sur le théâtre, ses spectateurs, leurs craintes et ce à travers une forme théâtrale drôle et décalée : « Qu’est-ce que le théâtre ? »

Deux comédiens, Nathalie Matter & Emmanuel Vérité, un décor simpliste avec pour seul accessoire un paperboard et cela suffit. Qu’est-ce que le théâtre propose de répondre aux questions que tout le monde se pose, de mettre à mal tous les préjugés sur le Théâtre. Une première partie, où les deux protagonistes énumèrent une série de question telle que : faut-il être plus intelligent que la moyenne pour aller au théâtre ? La sortie au spectacle exige-t-elle une préparation physique particulière ? « Et surtout, est-ce qu’on va se faire chier ? »

Une pièce de 55 minutes où les comédiens se positionnent comme des professeurs qui rassurent leurs élèves, des professeurs on ne peut plus déjantés. Mais attention, il ne faut pas se tromper, Qu’est-ce que le théâtre ? n’est pas « une école qui nous apprend à être de bons spectateurs » explique Benoit Lambert, metteur en scène de la pièce.

La pièce vient nous apprendre à dissiper nos craintes et les « clichés » du Théâtre. Ce projet de Benoît Lambert, également directeur du Théâtre Dijon Bourgogne, a pour but d’amener le théâtre aux spectateurs et non le contraire, pour les faire rire, les bousculer.

C’est dans ce contexte que la pièce s’est retrouvée à l’ESC Dijon, à l’occasion de la Journée du Management Culturel. Cette forme théâtrale était plus que bienvenue puisque le thème de la Journée était : « Le public, c’est moi !», ou les rapports au public dans le spectacle vivant.

Et la recette marche : le public présent ce soir-là est tombé sous le charme de cette forme originale de théâtre. Les rires dans la salle prouvaient que les spectateurs se reconnaissaient dans la description faite par les comédiens. Pour la plupart, leur vision du théâtre a été, au moins pour un temps, changée. Une élève de l’ESC, interrogée à la fin de la pièce, témoigne : « il est vrai que je ne vais jamais au théâtre par manque de temps et sans doute par peur de l’ennui. Mais là je n’ai pas vu le temps passer, je me suis vraiment reconnue dans leurs caricatures du spectateur angoissé. J’ai bien envie de retenter l’expérience ».

De Margaux Ducruet, Eléonore Michel & Estelle Vandeweeghe.

Mardi 12 Novembre 2013, Amphithéâtre Ziller à l’ESC DIJON BOURGOGNE.

 

 

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Le public c’est moi : Journée du Management Culturel, ESC Dijon, 12 nov. 2013

L’équipe de recherche en management culturel CEREN/MECIC en collaboration avec la Spécialisation Culture et Industries Créatives de l’ESC Dijon organise, le 12 novembre, une journée de rencontres entre chercheurs, professionnels et étudiants. Cette journée se propose d’aborder le rapport au public dans le spectacle vivant.

Envisagée comme un moment d’échanges entre chercheurs, professionnels et étudiants, cette journée de rencontres débutera à 9h30 par un workshop qui abordera la thématique de la journée sous un angle pluridisciplinaire (marketing, économie, sociologie, management).

L’après-midi commencera par une séance posters avec les anciens étudiants de la Spécialisation Culture et Industries Créatives, autour de leurs sujets de thèses professionnelles, pour continuer avec une table ronde professionnelle. Plusieurs institutions culturelles locales ou nationales, partenaires de l’équipe de recherche MECIC, seront représentées à cette table ronde qui portera sur la prise en compte du public dans la construction d’une offre culturelle.

Enfin, cette journée réserve une place toute particulière à l’artiste, et à sa création, clé de voûte de toute réflexion en management culturel. Une soirée théâtre concert clôturera ainsi cette Journée. Elle mettra en perspective notre expérience de spectateurs, abordant les clichés qui y sont associées et proposant des formes de représentation scénique qui s’apparentent au format des conférences.

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Enjeux contemporains du Management Culturel

 Cahier n2013-43

Ce numéro spécial des Cahiers du CEREN est pour nous l’occasion de donner un aperçu des actions de l’équipe de recherche MECIC sur sa première année de fonctionnement, à travers les thèmes de recherche qui animent les débats scientifiques du champ et que nous avons couverts lors de nos séminaires de recherche.
Ces séminaires ont été animés par des chercheurs de l’équipe MECIC, par des chercheurs et universitaires invités, ainsi que par des étudiants de la Spécialisation CIC ou MECIC dont les travaux de thèse professionnelle nous ont paru particulièrement intéressants. Ce n spécial des cahiers du CEREN est constitué d’une sélection de ces communications.
Par essence transdisciplinaire, le champ du management culturel associe des chercheurs en management, marketing, droit, finance, économie, philosophie. Ce cahier, dédié aux « enjeux contemporains du management culturel » est un écho de cette diversité et richesse théorique. La diversité des thèmes abordés rend par ailleurs compte de la complexité et de l’étendue des débats scientifiques.

Vous en souhaitant bonne lecture …

Christine Sinapi, pour l’équipe de recherche CEREN MECIC.

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La semaine des festivals à Dijon

De nouveau la capitale bourguignonne de la culture fait honneur à sa réputation et invite ses habitants à participer aux nombreuses festivités dès cette semaine. Il y a deux festivals totalement différents qui débutent bientôt et qui méritent d’être présentés ici :

Les nuits d’orients

Le festival des Nuits d’Orient débutera vendredi le 23 novembre et durera jusqu’au 9 décembre en différents lieux de la ville. Depuis 13 ans Les nuits d’orients proposent déjà aux visiteurs de partir à la rencontre d’autres cultures et à la découverte de ce qui unit Orient et Occident. Plus de 90 activités pluridisciplinaires sont proposées : musique, danse, conte, théâtre, exposition, lecture, poésie, cinéma, débat… Donc le spectateur n’est pas obligé de rester passif : Il est souvent incité à devenir le spect’acteur !

Nos coups de cœurs :

  • Projection du film « Une bouteille à la mer » (France, Israël 2012), vendredi 23 novembre à 20h au théâtre Grésilles, tarif 2 €. C’est l’histoire d’une jeune Française qui s’est installée à Jérusalem avec sa famille et qui vit ses premières fois : premier amour, première cigarette, mais aussi, premier attentat.
  • Atelier artistique « Saveurs d’orient », différentes dates au centre social Balzac, tarif 3,40 €. Les participants apprendront à réaliser diverses spécialités orientales sous la conduite des habitants du quartier, des femmes marocaines et algériennes.

http://www.dijon.fr/recherche!0-79/orient!7-0/les-nuits-d-orient-!1-618/, du 23 nov. au 9 déc. 2012 à Dijon.

Les nuits d’orient © Ville de Dijon

GéNéRiQ – Le festival des tumultes musicaux en villes

Pour la sixième édition GéNéRiQ, le festival de musique contemporain et international, aura lieu non pas seulement à Dijon mais aussi dans beaucoup des autres villes du Grand Est de la France. Plus de 60 artistes font l’honneur d’animer les villes du 21 novembre jusqu’au 2 décembre. Cette année GéNéRiQ accueille parmi les artistes internationaux surtout des musiciens colombiens. Venez explorer les nouvelles frontières musicales dans des clubs traditionnels et des lieux inhabituels. Ça vaut le coup !

Nos coups de cœurs :

  • « Silent WHIZZZ Party », jeudi 22 novembre à 20h45, à la patinoire Dijon, tarif 3,60 €. Équipés de casques sans fil, les patineurs peuvent passer d’un canal musical à l’autre tout en se laissant glisser sur la glace.
  • Hip Hop Recyclé « Zalama Crew », samedi 24 novembre à La Ferronnerie Dijon, entrée gratuite.  Les onze musiciens en provenance de la Colombie vous amènent à un voyage à travers le rap, soul et funk, ornée de jazz et de bossa nova. A ne pas manquer !

www.generiq-festival.com, du 21 novembre au 2 décembre 2012 à Belfort, Baume-les-Dames, Besançon, Dole, Mulhouse, Kingersheim, Dijon, Quetigny, Pays de Montbéliard, Saint-Louis, Épinal.

GéNéRiQ © l’association GéNéRiQ Rhin Rhône

 Sarah Fassio et Anna Zawacki, Etudiantes Spécialisation CIC, 2012.

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Le sourire de la Joconde à Berlin

La Joconde reste une énigme. Un simple article ne suffirait pas pour établir la liste exhaustive de tous les savants, historiens et poètes qui se sont penché sur le « Mystère Mona Lisa ». Une chose est sûre, la Joconde reste une énigme et porte avec elle un mystère, intriguant certes les français, mais aussi les allemands.

La Joconde © Reuters

Kurt Tucholsky (1980 – 1935), écrivain allemand d’origine juive,  est lui aussi tombé sous le charme de Mona Lisa. Sa vie a été très tourmentée. Il a d’abord servi son pays en tant que  soldat pendant la première guerre mondiale, puis s’est tourné vers une carrière de journaliste engagé et défenseur des droits de l’homme, jusqu’à l’ascension des nazis au pouvoir. Il a ensuite été obligé de fuir son pays. Il s’est inspiré de son expérience et de son ressenti pour écrire ses différents livres. A la lecture de chacun d’entre eux se mêlent des sentiments de joie, de tristesse, de sérieux, d’espoir sans pour autant vouloir donner de leçon à quiconque.

En 2006, la ville de Berlin lui rend hommage à travers la mise en scène d’extraits de ses œuvres les plus importantes. Cette « soirée Tucholsky » est organisée par le Berliner Ensemble dans le cadre du 70ème anniversaire de la mort de l’auteur.

Ce spectacle constitue un habile medley des différentes œuvres de l’artiste  (livres, lettres, articles, citations) dans lesquelles, par exemple, il analyse et passe en revue les relations hommes/femmes, ou même, s’interroge sur le monde actuel, avec un ton sarcastique et loufoque : « L’avantage de la sagesse consiste à savoir faire l’âne. Le contraire est plus difficile. »

Cette combinaison entre gaieté et mélancolie, fidèles aux sentiments multiples de l’auteur,  semble être la source du succès de ce spectacle. Présenté en 2006 pour la première fois, elle est toujours jouée dans la capitale allemande.

Mais finalement, me direz-vous, qu’est-ce qui lie Tucholsky au sourire de la Joconde ? Eh bien, c’est le titre d’un de ses poèmes : « Le sourire de la Joconde » ! Ce dernier a été écrit en 1928 et véhicule l’espoir d’un monde meilleur. Un monde qui, il l’espère, aurait su tirer leçon de la guerre.

Tucholsky © bpk

Le sourire de la Joconde

Je ne peux pas détacher mon regard de toi.
Car au-dessus de ton gardien, tu es suspendue,
les mains doucement croisées, et ris à demi.

Tu es célèbre comme la fameuse tour de Pise,
ton sourire passe pour de l’ironie.
Oui… pourquoi la Joconde rit-elle ?
Rit-elle de nous, à cause de nous, malgré nous,
avec nous, contre nous ou qu’en est-il ?

Tu nous enseignes en silence ce qu’il faut faire.
Parce que ton portrait, Lisette, nous montre ceci :
qui a vu beaucoup de choses de ce monde,
sourit, pose les mains sur son ventre, et se tait.

Tucholsky

Anna Zawacki, Etudiante Spécialisation CIC, 2012.

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Un Centre Pompidou pour Berlin?

Avec son ouverture en 1977, le Centre Pompidou de Paris a établi de nouvelles normes mondiales en termes de médiation culturelle. En tant que centre culturel multifonctionnel, il répond particulièrement aux besoins des visiteurs du XXIème siècle. Ainsi, cette association de divers établissements commerciaux et publics, mêlée à une programmation très éclectique, représentait jusqu’alors, un concept extrêmement novateur.

La ville de Berlin a donc décidé de se mettre à la page en proposant un projet tout aussi prometteur.

La boite de Humboldt © dpa

L’ouverture du Forum Humboldt est prévue pour 2019. Cette nouvelle structure sera constituée d’une fusion entre les institutions culturelles berlinoises les plus réputées, au sein du Château de Berlin. Cette fusion comprendra ainsi le musée des arts asiatiques, le musée d’ethnologie de l’université Humboldt de Berlin ainsi que la Bibliothèque centrale et régionale de Berlin. De plus, il devrait y avoir un centre de conférence, restaurants et autres boutiques.

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La conception du Forum Humboldt © Franco Stella

Pour ce projet ambitieux, les coûts ont été estimés à plus de 600 millions d’euros, à la charge, pour 85%, de la ville de Berlin. Les autres 15% seront constitués par des dons collectés. Ce système de financement reste lui aussi très novateur.

Ce travail de Sisyphe est entrepris par l’association de promotion du Château de Berlin, et a déjà acquis des fonds à une hauteur de près de 20 millions d’euros. Le plan ambitieux des fondateurs semble donc fonctionner. Ces derniers projettent même un futur très optimiste en estimant 28,5 millions de dons supplémentaires pour la rénovation de la coupole du Château historique.

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L’intérieur du Forum Humboldt © Gourdin & Müller

Ce succès est dû notamment aux efforts des responsables marketing et stratégiques. Ils ont eu l’idée, par la réalisation d’un public private partnership, de bâtir un nouveau symbole temporaire de la ville de Berlin: la boite de Humboldt. Un objet au design non conventionnel, qui marquerait les esprits et susciterait même certaines controverses. Pour l’instant, on communique sur le projet de construction de Forum Humboldt en encourageant ainsi l’appel aux dons. Un modèle de réussite que d’autres institutions envient déjà.

Avec la réussite de ce projet, Berlin pourrait devenir, dès 2019, une des métropoles culturelles modernes leader du XXIème siècle !

Pour plus d’informations cliquez ici:

http://sbs-humboldtforum.de/en/

Sarah Fassio, Etudiante Spécialisation CIC, 2012.

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La compagnie Royal de Luxe

La compagnie Royal Deluxe

Menée par Jean-Luc Courcoult auteur et metteur en scène, Royal de Luxe est une des compagnies emblématiques et mythique du théâtre de rue Français.

 Contrairement a ce qui est communément pensé l’histoire commence dans le sud de la France à Aix en Provence en 1979 où Jean-Luc Courcoult  rêve à un moyen pour sensibiliser les publics au théâtre, sa conclusion est la suivante : pour toucher le public il faut sortir des salles, il faut provoquer la rencontre de l’œuvre et du spectateur, il faut sortir dans la rue.

Née alors la compagnie Royal de Luxe, dont les mots d’ordre seront  la démesure, le burlesque, l’improbable, la créativité et le rêve. Le projet fou de la compagnie,  parcourir la France  pour raconter une histoire à des villes entières grâce à des marionnettes géantes.

En 1984 la compagnie déménage pour s’installer à Toulouse, véritable tremplin où elle développera une vraie image, de nouveaux projets et un nom dans le milieu du spectacle vivant.

Ce n’est qu’en 1989 que la mairie de Nantes propose à la compagnie de la subventionner et de mettre à sa disposition des locaux, Royal de Luxe fait donc ses valises pour le Pays de la Loire où elle est toujours implantée.

 

Les tournées de la compagnie sont aussi bien nationales que mondiales .Les géants fantastiques envahissent tour à tour Londres, la Chine, le Maroc, l’Allemagne etc pour nous présenter des spectacles comme « La Petites géante et le rhinocéros »,   «  Retour d’Afrique » ou « Le Géant tombé du ciel »

 

 

« Il était une fois un géant qui vivait dans les nuages. Un jour, il tomba du ciel sur un boulevard. Quand il se réveilla, les hommes l’avaient attaché. Les jours suivants, ils le promenèrent dans une grande cage pour amuser la ville. Mais toutes les nuits le géant rêvait, et ses rêves faisaient très peur aux hommes. Alors, ils construisirent un grand mur de lumière pour l’empêcher de dormir. Cette nuit là le géant rêva si fort qu’il brisa sa cage et disparut dans la lumière… 

 

Enfin 2012  a été  une année bien remplie avec deux nouvelles créations d’ores et déjà inscrites à l’agenda de la compagnie :

  • « L’odyssée de la mer », une nouvelle histoire de Géants qui célébrera le centenaire du naufrage du tristement célèbre Titanic.
  • « Rue de la Chute », un spectacle de place sur le thème du western qui revisitera les mythes et légendes portés par la conquête de l’Ouest.

Cette compagnie extravagante n’a pas fini de faire rêver les petits comme les grands, et je vous invite tous a allé partager un vrai moment de poésie avec les géants de la rue.

Claire Farjounel

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On en parle: la Cité de la gastronomie.

Depuis quelques semaines, je ne peux m’empêcher de noter la récurrence de certains termes dans les gazettes, journaux locaux et communiqués de la ville. « A table », « Rayonnement de la culture Bourguignonne », « Le banquet des Ducs à l’honneur », « Fierté dijonnaise »… J’apprends alors l’existence du projet de la création d’une « Cité de la gastronomie » à Dijon… Mais qu’est ce donc ? Un bâtiment remplit de victuailles ? Une Acropole en chocolat? N’ayant que des idées approximatives de ce que peut cacher ce concept je décide donc de creuser davantage le sujet.

Qu’est ce que serai la Cité de la gastronomie ?

La Cité doit être une « Vitrine mondiale de la gastronomie française ». Soit, regrouper sur un même site : espace d’exposition, des espaces de ventes et dégustations, des ateliers ainsi que la présence d’entreprises et laboratoires… Vaste projet qui s’il se réalise, devrait être prêt en 2016 !

Pourquoi, tout d’un coup, cette idée ?

En 2010, L’ UNESCO a inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité : le repas gastronomique des français. Cette inscription s’est faite sur 3 critères principaux :

-      Le repas joue un rôle social et est transmis à travers les générations : il est vrai que le poulet rôti, haricots et sauce-non-identifiée-mais-délicieuse de ma grand-mère est un argument plutôt convainquant pour lui rendre visite.

-      Son inscription sur la liste pourrait contribuer à une plus grande visibilité : n’oublions pas que nous sommes français et fiers de l’être.

-      Il a été constaté un engagement des communautés, autorités françaises et ONG pour renforcer sa transmission : ma petite nièce a appris à l’école à faire de la marmelade, cette transmission peut se faire par tout les moyens… Les bénéficiaires de la marmelade ne souhaitent faire aucun commentaire sur le résultat.

Quels sont les avantages pour une ville d’accueillir cette Cité ?

Les villes ne se battraient pas pour accueillir ce projet si il n’était pas créateur d’emplois et de valeur ajoutée. Cependant, le projet coute environs 55 millions à Dijon, il sera financé aux deux tiers par sources privées.

Les dernières villes concurrentes à Dijon sont Lyon, Versailles, Rungis, Beaune, Chevilly-Larue. Versailles et Beaune ayant retiré leurs candidatures. Selon la plupart des médias, le combat se ferait entre Lyon et Dijon.

Quels sont les arguments de Dijon pour battre ses concurrents ?

Dijon s’appuie sur 4 arguments de poids pour soutenir sa candidature, pour les connaitre, je me suis aidée d’un communiqué réalisé par la Mairie de Dijon, ce qui n’est bien sure pas la source la plus objective, je vais donc essayer de nuancer le discours en évitant les termes comme « parfait », « idéal » et « capitale de ».

Dijon bénéficie d’une notoriété en matière de gastronomie : la ville est située pas loin de la route des grands crus, elle compte quatre restaurants étoilés, sa bibliothèque municipale abrite tous les ouvrages publiés en France sur le thème Vin et gastronomie enfin, la foire gastronomique est la 6e plus grosse foire de France.

Dijon propose un site de qualité : l’ancien hôpital général qui est maintenant facilement desservi pour le tram. Soit 24000 mètres carrés de bâtiments historiques. En plus de permettre la réhabilitation d’un bâtiment ancré dans le patrimoine dijonnais, le site est suffisamment grand pour abriter les différentes structures prévues.

Dijon est une ville qui bénéficie d’un fort réseau de formations aux métiers de l’alimentation et de la recherche dans ce domaine. En formation, on peut citer : Agrosup Dijon, deux lycées hôteliers, l’établissement de formation agricole et l’ESC Dijon (c’est pas moi qui le dit, c’est le maire !). En matière de recherche, le pôle Vitagora, spécialisé sur les thématiques « Goût-Nutrition-Santé » regroupant 400 chercheurs justifie la crédibilité de la ville quant à son engagement sur le sujet du « repas gastronomique français ».

 Voilà, maintenant vous en savez un peu plus, en tout cas, on croise les doigts, cette Cité est peut être un bon moyen pour sortir de l’image Moutarde  City que les gens peuvent avoir de la ville. Les résultats seront donnés début 2013… En attendant, je vais diner.

Fanny Hubert, étudiante spécialisation CIC 2012.

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LE COMEDY STRIP

  « La seule chose absolue dans un monde comme le nôtre, c’est l’humour. »

Albert Einstein

 Réputé pour avoir fait connaître un grand nombre d’humoristes (Florence Foresti, Franck Dubosck…), l’équipe Juste pour rire, spécialiste de l’humour dans le monde entier, ouvre ses portes à la relève en France.

Le Comedy Strip est la scène ouverte du Théâtre de Dix Heures qui réunit chaque lundi les meilleurs jeunes humoristes actuels. Réel espace d’expression artistique, animé d’une main de maître par le Roi de l’impro – Kheiron – (reconnu pour son rôle dans la mini série Bref), 4 artistes de la nouvelle génération du rire se produisent chaque semaine. Vous pourrez notamment y découvrir des artistes remarqués dans la célèbre émission de France 2 « On ne demande qu’à en rire » créée par Laurent Ruquier comme Vérino ou Shirley Souagnon ; ou encore des artistes du Jamel Comedy Club.

Devant un public enthousiaste, les artistes se succèdent avec un seul but, celui de détendre les zygomatiques et de passer du bon temps dans une ambiance bon enfant. Un moyen idéal pour se donner un aperçu des différents One-Man-Show proposés actuellement sur la scène française.

Ce sont à coup sûr les humoristes de demain alors pour ne pas rater cette occasion, c’est au Théâtre de Dix Heures tous les lundis à 21h30, à un prix très attractif (5€) !

Pour avoir plus d’informations sur la programmation, rendez-vous sur la page Facebook du Théâtre de Dix Heures : https://www.facebook.com/pages/Théâtre-de-Dix-Heures-Juste-pour-rire/133301300037805?fref=ts

Myriam Taxil, étudiante Spécialisation CIC, 2012.

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Intérêt du blog SOS Culture

Pourquoi un blog culturel dans une école de commerce ?

 Depuis septembre, nous sommes 13 étudiants à avoir intégré la spécialisation de l’ESC Dijon en management des entreprises culturelles et industries créatives. Depuis cette date nous nous occupons du blog du MECIC. D’où notre question de l’intérêt d’avoir un blog pour des étudiants en école de commerce.

En effet, nous ne sommes ni chroniqueurs ni journalistes, alors comment allons-nous écrire des articles ? Quels sujets allons-nous aborder ? A qui allons-nous parler ? Toutes ces questions pour une réponse bien simple : exprimer et transmettre notre intérêt pour ce domaine qui nous différencie des étudiants classiques d’école de commerce. Ecrire sur ce blog nous permet de formuler notre passion pour la culture. C’est aussi un moyen de rassembler notre équipe sur un projet commun pour que tout le monde se sente impliqué, d’apprendre à nous connaitre et de découvrir les intérêts de chacun. Sur ces pages nous pouvons défendre nos goûts et nos passions. Il ne s’agit pas d’une simple vitrine de la formation mais d’un lieu d’échange et de transmission.

Nous abordons différentes thématiques lors de notre semestre, nous rencontrons de nombreux intervenants venus de divers secteurs culturels. Grâce à ce blog nous avons la possibilité de souder tous ces éléments et de nous les approprier.

S’approprier les sujets n’est pourtant pas suffisant. Notre but : créer une communauté. Un groupe avec lequel nous aurons la possibilité d’échanger, d’apprendre davantage tout en maintenant une réelle diversité. C’est aussi l’occasion de renforcer notre visibilité au plus grand nombre d’une manière originale.

Nous avons la possibilité de donner notre point de vue d’étudiants d’école de commerce. En effet, le secteur de la culture a besoin de managers et de spécialistes du marketing. Face à cette situation, le travail coordonné entre les acteurs du monde culturel et les sciences du management s’impose aujourd’hui comme une nécessité. Il nous est fourni l’enseignement d’un ensemble de valeurs spécifiques au marché culturel que nous pouvons mettre en avant au travers de nos analyses personnelles.

Le secteur culturel est à la recherche de nouveaux outils de communication. Il nous semblait pertinent d’utiliser le blog comme moyen d’expression, avec une libre consultation et une forte liberté d’interaction pour confronter les diverses opinions offrant ainsi un nouveau type de relation avec le public. Il nous permet ainsi de nous intégrer dans les dynamiques numériques d’aujourd’hui.

Nous essayerons de toucher de nouveaux passionnés et de contribuer à la réflexion actuelle sur la culture.

A travers ce blog, trois dynamiques essentielles : l’information, la relation et les connaissances.

Myriam Taxil et Pauline Hespel, étudiantes Spécialisation CIC, 2012.

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